mercredi 13 novembre 2019

T'es mon plan.

T'es ma couleur préférée. Celle qui rassure, celle qui attrape l'oeil. T'es douce comme du blanc cassé pis électrisante comme du jaune canari. T'es la couleur qu'on choisi pour nos pions, nos bas pis le mur du salon.

T'es mon vêtement préféré. Celui qu'on voudrait porter tous les jours, la nuit, le midi, le soir. Pour un 5 à 7 qui finit à minuit ben émêchée pis pour le lendemain un peu poquée. T'es comme la parfaite paire de pantalon. Celle qui fait des belles fesses, mais qui serre pas le ventre.

T'es mon plat préféré. Celui (celle?) que je veux manger pour le restant de mes jours. (Ben oui, j'ai dit ça.) T'es le lunch qui fait qu'on a hâte d'aller travailler. T'es la collation que tout le monde s'arrachait à la récrée. T'es la boîte de biscuits qu'on ouvre en cachette au milieu de la nuit.

T'es le meilleur moment de la journée. Tu es comme un dimanche matin pluvieux qui fait qu'on ne se sent pas coupable de rester en mou. T'es un samedi ensoleillé passé à la montagne avec les joues rouges pis le nez qui coule. T'es le vendredi soir entre amis où le souper nous donne un prétexte de boire un peu trop de vin.

T'es la meilleure odeur. T'es l'odeur réconfortante de la maison après un long voyage pis celle de l'aéroport le jour du départ. Tu sens le gazon fraîchement coupé, les biscuits qui sortent du four pis l'asphalte mouillée. Ça peu paraître weird, mais moi c'est mes odeurs préférées.

T'es la plus belle chanson. Le plaisir coupable qu'on chante à tue-tête dans l'auto, les fenêtres baissées. Quand on s'en fou de se faire regarder tellement on a du soleil dans l'chest. T'es la chanson un peu trop cheezy qui donne envie de se dandiner.

T'es la meilleure publicité. Celle avec les paroles qui nous restent en tête même des heures après l'avoir écoutée...Au fond, t'es un peu mon clan Panneton.




T'es le voeux qu'on fait quand on souffle les chandelles. Celui qu'on garde secret parce qu'on veut qu'il se réalise.

T'es le rêve un peu fou qu'on garde pour soi-même, au fond de notre poche comme un porte-bonheur.

T'es toutes mes consoles et mes voyelles. Tu vois, c'est pour ça que j'arrive pas à te battre à Boggle.

T'es le défi que j'arriverai jamais à surmonter, mais tu restes ma plus grande fierté.





T'es le départ et le fil d'arrivée.

T'es ma destination, mais t'es surtout le chemin.

T'es mon plan. Mon plan A, mon plan B, mon plan cul pis mon plan de retraite.




S.L.


dimanche 11 août 2019

Quand l'amour va un peu trop vite pour tout comprendre... Ou comment apprendre à connaître l'autre quand on est déjà dans ses bras.

Quand je t'ai vu, honnêtement, je n'ai pas su tout de suite que c'était toi. C'est vrai, j'ai eu un coup de foudre avec toi... Mais comme toute personne qui se fait frapper par surprise, j'ai dû me remettre du choc avant de réaliser ce qui se passait. 


Il a fallu que tu poses tes lèvres sur les miennes pour que tous les doutes, toutes les hésitations, toutes les questions du passé s'effacent. 


Depuis le jour 1, ma peau a prit goût à la tienne et c'est à peine si le travail ou les horaires compliqués réussissent à nous séparer pour quelques heures. Je l'ai déjà dit : Après des mois de désert, tu étais là, rafraîchissante comme un matin d'été plein de rosée. 


Ça a prit 7 jours à peine pour qu'on s'aime. Pour qu'on s'avoue qu'on s'aimait en fait. Parce que ça faisait peur de ressentir tout ça depuis la première minute. 


Pendant au moins 2 semaines, je ne pouvais même pas considérer sortir en public. Devoir me contrôler, ne pas déborder d'amour devant plein de gens... c'était impensable. Les yeux plongés dans les tiens, c'est toutes mes convictions, tous mes intérêts qui prenaient le bord. Moi qui avais fait une liste exhaustive de ma femme ou mon homme parfait, moi qui avais passé des mois à déterminer ce que je voulais et ce que je ne pouvais accepter chez quelqu'un, je devenais amnésique. Tant et aussi longtemps que je pourrais sentir ton odeur, toucher ta peau et te goûter, peu m'importait. Mon subconscient prenait quand même des notes, évidemment. J'étais complètement perdue dans un néant de passion, mais une petite partie de moi continuait à remplir le questionnaire. Elle aime la crème glacée aussi. Check. Elle communique comme moi. Check. Elle est drôle. Check.  

Qui se ressemble s'assemble qu'ils disent! 

J'avais l'impression un peu floue qu'on était pareilles et qu'on pensait presque toujours de la même manière. 

Avec les mêmes valeurs, les émotions à fleur de peau pis de l'amour qui débordait de partout. 

Après à peine 1 mois, j'avais l'impression que tu pouvais terminer mes phrases. Tu anticipais mes désirs, tu riais à mes blagues avant que je les termine. Je nous voyais déjà surfer sur la même vague à l'infini, nous deux, comme un tsunami d'émotions et de passion, nos deux existences renforcées par la cohésion de nos êtres. 

C'est ça l'affaire, c'est qu'au début je ne pensais pas qu'on était des contraires. Mais en continuant d'apprendre à se connaître je me rends compte que nos valeurs de base se ressemblent mais que sur le quotidien on ne vit pas les choses pareilles, qu'on n'a pas nécessairement les mêmes priorités et la même approche sur la manière de faire les choses... Pis ben ça, ça prend de l'adaptation. 

L'autre jour tu m'as demandé si tu étais vraiment la bonne personne pour moi. La question a raisonné dans ma tête pendant des heures. Elle se répercutait sur les parois de mon cerveau, s'entremêlant dans les pensées insécures que j'ai déjà depuis trop longtemps à cause des petits bobos de mon passé. 

Vois-tu, dans ma tête la question ne se posait même pas. Ça fait des semaines que je ne me pose plus la question. La vague, la cohésion, pareille-pareille pis toute pis toute. 

Pis là je me suis demandé si je devrais me la demander... Comprends-tu? Les bibittes anxieuses de ce monde vont comprendre. Demande-moi si je suis anxieuse et même si je ne le suis pas du tout... Mon cerveau, petite machine bien mal entraînée, va fouiller dans tous les petits coins noirs de ma mémoire pour se créer un beau déboire. 



Oui, des fois je panique un peu à l'idée qu'on ne soit pas assez pareilles. Parce que moi je suis impulsive, je voyage sans attendre d'avoir des sous, j'ai deux mille projets, je cours partout, je change de carrière à chaque matin en me levant, je dors la tête à l'envers, j'aime ça quand c'est beaucoup trop propre chez nous pis j'aime ça me réveiller avec le soleil dans les yeux. 

Toi t'aime ça, la noirceur. Tu trippes sur les chars, tu veux voyager, mais à condition d'avoir les fonds nécessaires, tu pèses chaque décision, tu calcules chaque réaction, quand tu dis quelque chose ça va être la même chose la semaine d'après pis 6 mois plus tard. Tu vis au jour le jour pis tu veux profiter du présent. T'as pas besoin de projets compliqués ou de buts afin de triompher. T'es juste bien pis ça suffit. 

Tu dis que je peux voyager seule ou avec mes amis. 

Je me dis qu'on n'est pas obligées d'habiter ensemble tout de suite... 

Tu me parles, calmement, avec pragmatisme alors que moi ça joue de la trompette dans ma tête. 

J'entends tes mots et j'ai le vague souvenir qu'autrefois c'était ma bouche à moi qui les prononçait.


C't'allé vite notre relation. 1 jour tu m'écrivais que j'avais des beaux yeux pis quelques jours après je voulais tout te donner, mon amour, mon coeur, mon âme ... Même la clé de mon appartement pis un petit tiroir dans ma commode. 

Notre relation, déjà qualifiée de fusionnelle m'a envahie par tous les pores de ma peau. Mon amour m'a submergée moi-même. J'ai toujours gardé un petit pied dehors, comme une sécurité, comme une sorte de balance... Comme quand on se sort un pied d'en dessous des couvertes pour se tempérer, pour être certain de pas étouffer. 

Sauf qu'avec toi je suis au complet en dessous des couvartes tu comprends ? Pis j'ai laissé faire mon pyjama de flanalette pour dormir nus seins. Dur de faire plus vulnérable, avoue. 

J'ai envie de t'inclure dans tous mes groupes d'amis, dans tous mes projets. Y'a personne d'autre avec qui je veux découvrir le monde. Je veux pas d'un amour calme qui prend son temps. J'ai toujours pensé en ''JE'' et je pensais que ce serait toujours comme ça. Pis là, c'est un ''NOUS'' en rose fluo qui est collé derrière mes paupières. Pis je vais te l'avouer : je suis flabergasté de tout ça pis c'est crissement épeurant... Mais esti que c'est beau. 


Ça fait que tu m'excuseras si des fois j'ai le feu au cul pis que je semble un peu impatiente. C'est que vois-tu... Je me rends compte qu'une vie c'est court en titi pis que j'ai déjà 28 années de passées sans toi. 


Je sais que je sonne (ça peut sonner l'écriture ?) dépendante pis un peu folle en ce moment, mais c'est pas ça. Moi, Sabryna Lemieux, haute de mes 5-6 (mettons 10) pommes, je suis encore une personne à part entière. C'est juste que mon sourire goûte meilleur quand t'es là. Ma peau devient plus douce pis mon rire sonne plein. 



Ça fait qu'on est différentes. 

Ben oui, va falloir s'adapter pis s'expliquer. 

Ben non ce sera pas toujours facile. 

Une chance qu'on a toute la vie. 

jeudi 25 juillet 2019

Papillons... ou comment je suis sortie du désert.

Y'avait même pas de chenille avant toi. 

J'avais le bedon aride comme un désert, sans aucune fleur... Comme si à la fin de ma dernière relation, ma boussole avait perdu le Nord pis que je m'étais retrouvée dans le Sahara. Au début, quand je t'ai vu, j'ai bien eu peur que tu sois comme un beau mirage, un faux semblant de bonheur rose bonbon. Tu avais l'air d'une petite oasis un peu trop parfaite où on s'accroche les pieds. Le genre de place où tu te penche pour regarder un pissenlit pis que quand tu te relève, y'a 50 ans qui sont passés. 

Je me disais qu'il devait bien y avoir une pogne en dessous de ça, un piège caché dans le buisson de gauche ou quelque chose du genre. C'est pas pour rien qu'au début je me suis approchée tranquillement. C'est pas que je ne voulais pas... mais tsé, j'étais craintive un brin. 

L'affaire c'est que même si ça faisait mal, je m'étais habituée à ma gorge en feu. Quand ça fait des mois que t'as pas vu d'eau fraîche, tu y penses à deux fois avant de plonger dans la première flaque qui se présente. Tu l'sais ben trop bien que tu vas avoir encore plus soif après. 

Ça fait que c'est sur le bout des orteils que j'ai tâté le terrain au début. Je vais être honnête, les 2-3 premières nuits j'ai fait semblant de dormir, un oeil ouvert sur ton parterre fleuri, prête à déguerpir à la moindre menace. 

T'es pas folle, t'as bien vu que j'avais envie de rester, mais que j'avais la chienne. Ça fait que tu m'as donné ce que j'avais besoin : un endroit pour me reposer, un petit coin d'ombre pour m'arrêter le temps de faire le point sur le parcours fucking hasardeux que je venais de traverser. J'ai prit de ton eau à petites gorgées, en essayant de calmer mes nerfs pis mon coeur à vif pis peu à peu je me suis habituée à ton odeur, à tes couleurs. 

Je ne sais même pas ça fait combien de temps que je suis ici. Je sais pas, parce que j'ai les yeux fixés  sur mon pissenlit pis j'ai jamais rien vu d'aussi beau. 



Y'avait même pas de chenille avant toi. 

Pis maintenant j'ai le fucking insectarium au complet dans l'estomac. 



S.L

mardi 2 juillet 2019

6 heures du matin... ou comment voir la vie en Prismacolor



On se lève un matin et tout a changé. 




On se lève, on regarde à l'extérieur et il pleut, mais il pleut d'une belle façon.

On met l'interrupteur à On et la lumière nous fait rire. 

 Nos orteils glissent sur le parquet glacé et ça nous réchauffe le coeur. 

On se fait alors une tasse de café et dans tout l'appartement, ça sent le bonheur. 

On rit et il n'est que 6 heures du matin, mais ça sonne plein. 

L'humidité fait frisoter nos cheveux lorsqu'on sort à l'extérieur et ça rend la journée meilleure. 

Durant la journée, chaque minute à travailler est savoureuse du temps qui se rétrécit avant le retour. 

Alors qu'on rentre à la maison, ça sent le pesto et les tomates séchées et la musique flotte dans l'air comme intégrée dans l'instant.

Affamés, on ne mange pas avant des heures, parce qu'on a faim d'autre chose.  

Les bouches se touchent, se goûtent et des centaines de choses sont dites sans qu'aucun mot ne soit prononcé. 

À chaque frôlement de peau, une note se crée et deux corps en fusion créent une chanson.

Une chorégraphie qui s'étire dans la nuit, ignorant les minutes et les lendemains. 

Comme si chaque petit morceau d'odeur, récolté dans un creux de coude, de cou ou d'oreille, se liquéfiait et que ça créait le plus doux des parfums.

Les draps, en forme de tipi, créent un abri ou chaque souffle, chaque soupire se figent dans le temps.

Quand finalement, éreintés par trop de bonheur, on s'assoupie dans le lit défait, on sourit tellement que ça fait mal aux joues.





On se lève un matin et tout a changé.


On se lève, et notre vie,  maintenant marquée par ses grands yeux bleus est faite d'images en Prismacolor et elle devient l'histoire la plus belle qu'on ait jamais connu. 







samedi 22 juin 2019

Les épreuves de la vie... Ou comment aimer

Je gravirai les montages, je me battrai avec les requins, je nagerai tous les océans, je franchirai toutes les barrières ! 

- Pourquoi veux-tu faire tout ça ma petite? 

- Mais parce que je l'aime ! 

- Voyons, voyons, l'amour ma petite, aussi fort et aussi mal ça peut faire dans la poitrine, n'est qu'une simple chose. Penses-tu qu'elle sera heureuse de te voir faire tout ça ? Oui, elle sera impressionnée, mais y verra t-elle tout l'amour que ça représente pour toi? 

Ma petite, si tu l'aimes vraiment, pour les 70 prochaines années, vois-là pour la première fois. À chaque jour, prends lui la main et marche à ses côtés à travers les épreuves du temps. Même si tu aimes tant la regarder, assure toi d'aussi regarder dans la même direction qu'elle et les quelques fois où tu verras que vos boussoles ne pointent plus le même Nord, prends le temps qu'il faudra pour que vous vous retrouviez. Les jours où elle verra tout en noir, prête lui tes yeux pour qu'elle voit un peu le monde à ta manière. 

Prends tes couleurs et mélanges les aux siennes afin de créer la plus belle toile, celle de votre vie. Pour tout le reste de ton existence, utilise les mots «je t'aime» comme de l'eau fraîche pour celui qui en manquerait.

Pour les 22 750 prochains jours, prends quelques minutes de chacun afin de réaliser à quel point tu es chanceuse qu'elle t'aie choisie, à quelle point tu es plus forte quand elle n'est pas loin. 

Pour les 546 000 heures qu'il te restent avec elle, profites de chaque caresse, de chaque baiser, de chaque regard pour lui rappeler qu'elle est la plus belle, la plus intelligente, la plus importante, et ce, pour toujours. Fais de son bonheur ta mission et de chaque sourire ta récompense. 

Et à 98 ans, quand votre peau sera comme un livre où chaque ride témoignera de votre histoire, quand vos souvenirs, entrelacés sur des photos et dans vos yeux tenteront de s'envoler, pardonne-la.  

- De quoi?

- De partir. 

lundi 17 juin 2019

Les membres à fleurs de peau... Ou comment attraper des petits bouts de bonheur

Parfois la vie est grise comme un mois de novembre qui dure trop longtemps. Les frissons nous traversent le dos et les entrailles et on ne sait plus trop comment faire pour retrouver un peu de chaleur. Parfois, la vie nous fait des jambettes à répétition et ça devient dur de se tenir debout. Dans ces moments là, le bonheur peut sembler si loin qu'il nous apparaît inaccessible. Comme un mirage placé au bout d'un chemin aride, comme un grain de riz perdu dans un garde-manger trop plein.

Pourtant, quand on s'arrête deux minutes et qu'on tend un peu l'oreille ou l'âme, on découvre qu'il peut se cacher n'importe où. Quand on ouvre bien les yeux, on découvre que l'espoir, le bonheur sont à portée de doigts.

Le bonheur, c'est de trouver un champs de pissenlits à la croisée d'un parc. C'est se balancer si haut que le coeur et l'estomac nous remontent dans la gorge, mais que c'est agréable. C'est lever les yeux vers le ciel un matin morose de printemps et voir que les oies reviennent nous tenir compagnie, promesse de beau temps. La beauté, c'est un rayon de soleil timide à travers les craques d'un rideau. C'est la douceur d'un draps frais un matin chaud d'été. C'est le piaillement des oiseaux alors que le soleil se lève un peu trop tôt pour deux âmes enivrée d'amour et d'alcool. Le bonheur, c'est la première léchée du tout premier cornet de l'été. C'est les couleurs vibrantes d'un sauté de légumes qu'on fait soi-même. C'est sentir l'odeur douce du lilas, plusieurs mètres avant de l'apercevoir. C'est boire un thé chaud et le sentir nous brûler délicieusement la gorge. C'est le silence brisé par les cigales un soir de grande chaleur.

Le bonheur, c'est aussi les gens. C'est les minutes qui s'égrainent lentement au rythme de la musique et les heures qui défilent lors d'une discussion passionnante. C'est la chaleur de la main de sa mère quand on est jeune et apeuré pas la vie. C'est la caresse d'un animal qui n'est que bonté et innocence. C'est l'odeur délicieusement familière qu'on retrouve sur la nuque de la personne qu'on aime. C'est sentir le souffle chaud de celle-ci, juste avant de l'embrasser. C'est d'avoir un fou rire avec une amie de longue date et avoir mal aux joues.

Le bonheur, au fond, c'est simplement de vivre lorsqu'on s'arrête un peu pour prendre le temps d'en profiter.

jeudi 13 juin 2019

Histoire de coeur et d'entrailles ou comment se dénuder



Mets tes mains sur mon corps, je veux sentir tes doigts qui glissent sur moi, tes ongles qui pénètrent ma peau. Prends moi fort, prends moi doucement. 

Laisse moi cueillir une odeur au creux de ton cou, repousse moi pour me regarder et force ma nuque de tes mains afin que nos bouches ne fassent plus qu'une. 

Sers moi contre toi pour ne pas m'échapper. Agrippe moi par les cheveux et empêche moi de m'en aller. 

Mon coeur et mes entrailles t'appartiennent. Ils sont à toi pour toujours maintenant qu'ils ne savent plus comment survivre sans ça, sans cette douleur qui consume tout sur son passage, sans cette chaleur qui irradie de toutes les pores de ma peau. 

Désire moi comme tu as peur d'être délaissée. Berce moi, flatte moi comme une chatte que t'essaie d'apprivoiser. Possède moi jusqu'à me faire oublier qui je suis et pourquoi je suis ici. 


Aime moi ici, maintenant, directement sur les draps.


Mais avant.

ferme la lumière.

...que mes cicatrices du passé paraissent un peu moins. 

lundi 3 juin 2019

Maladie mortelle et drogue puissante... ou comment on succombe.


C'est une maladie qui vous frappe quand vous vous y attendez le moins. On vous le dit à répétition, mais c'est un peu comme les accidents d'avion ou la perte d'un être cher à la suite d'un cancer fulgurant : Ça n'arrive qu'aux autres. Cette maladie est bien plus contagieuse que la Polio, bien plus dévastatrice que la Peste. Elle atteint tout le monde, à n'importe quel âge. De l'homme le plus sportif et en santé, jusqu'à la femme de 90 ans qui peine à se lever le matin. Elle fait perdre la tête, elle scie les jambes et nous donne des sueurs froides. On ne sait pas toujours quand on est touché. Beaucoup de personnes arrivent à se voiler les yeux et en ignorer la présence. Pourtant, dès qu'elle nous frappe, elle nous coupe l'appétit et nous vole du précieux sommeil. Elle nous tient éveillée, et étourdit par la nuit, on entend les oiseaux s'éveiller sans qu'on ait réussi à fermer l'oeil. J'ai vu des gens devenir fous à cause d'elle, prêts à faire n'importe quoi pour la chasser ou pour la forcer à rester. Quand elle nous habite, tout fait mal, mais on finit par aimer cela. C'est l'arrogance de cette maladie : elle se glisse en nous doucement, subtilement ou nous foudroie sur place et nous rend accro. Elle se glisse par toutes les pores de notre peau, elle influence notre humeur, nos envies, nos perceptions sensorielles. Elle réussit à nous faire perdre tous nos moyens et gare à ceux qui tenteront de lui résister : ils s'en retrouveront vidés de toutes substance. Une fois qu'on a su ce qu'était être véritablement atteint, on passe sa vie à tenter d'être contaminé à nouveau. Certains sont même prêts à se nourrir de son illusion. à tenter de combler leur manque par un peu de chaleur empruntée n'importe où. Parce que oui, c'est une maladie, mais c'est aussi la drogue la plus puissante, la plus addictive qui soit. Elle vous rend vulnérable et vous donne l'impression que vous pourriez vivre 100 vies ou mourir demain. 

J'ai déjà été malade. J'ai été véritablement atteinte quelques fois, même. Je m'en souviens, mais quand j'essaie de m'en rappeler, il ne me reste que de futiles souvenirs. Les endroits où je me trouvais, les choses que j'ai vécues restent ancrés dans ma mémoire, mais l'essentiel, le ressenti que j'ai expérimenté me semble si loin. Me semblait si loin. Et puis, il y a quelques jours, elle m'a frappée. Je ne suis plus certaine si c'était assise devant une bière dans un bar dont j'oublie déjà le nom, ou dans une voiture bleue dans laquelle je frissonnais malgré la chaleur ambiante et celle qui montait dans mon ventre. Je ne sais pas si c'est quand je suis rentrée chez moi et que j'ai dû m'étendre parce que mes jambes se dérobaient sur moi. Je ne sais pas si c'est le lendemain, tard dans la nuit, où la musique et la nuit servaient de toile de fond à mon égarement. Je voudrais vous en dire plus, je voudrais vous expliquer chaque moment, à quel endroit et comment, mais tout ce qui est gravé dans ma mémoire, c'est un regard, un sourire, une odeur. Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai mal à nouveau. Respirer me fait mal quand sa peau ne touche pas la mienne, mais encore plus quand c'est le cas. Ça fait 11 jours que j'ai le souffle coupé et ça doit commencer à m'intoxiquer, parce qu'un brouillard épais s'est installé dans ma tête. Je vis en suspension dans le temps, au dessus de mon enveloppe corporelle, à tenter de comprendre ce qui m'arrive, à vouloir reprendre possession de mon corps sans y arriver vraiment. J'ai sincèrement peur d'être intoxiquée à vie. J'ai voulu m'enfuir, prendre mes jambes à mon cou et foncer vers la porte. J'ai voulu m'envelopper dans un plastique épais pour me protéger. C'est que, voyez-vous, je me souviens encore de la dernière fois où j'ai dû être sevrée de cette drogue et j'ai bien cru y laisser ma peau. Je me suis pourtant rendue compte rapidement que la fuite n'était pas une option ; et à voir la personne qui m'a infectée, à voir comment elle succombait aussi à tous les douloureux, mais délicieux symptômes, je me suis dit que ce n'était pas si mal de mourir d'amour si c'était avec elle. 




mardi 28 mai 2019

Dans mon bolide... ou comment faire face à ses peurs

Je suis dans une auto qui roule sur un chemin de campagne. C'est la nuit et la noirceur qui m'entoure est dense, mais j'ai de bons phares qui éclairent mon chemin. Le noir qui m'entoure m'effraie un peu par l'inconnu qu'il représente. J'ai traversé des routes cahoteuses dans les derniers miles et j'ai même failli y laisser ma peau. En ce moment, pourtant, ce que je vois est beau et prometteur. La route est lisse et sèche et mes pneus mordent la chaussée. C'est certain, j'ai peur de ce qui s'en vient. Les turbulences vécues dans le passé me font anticiper le pire, mais je n'ai aucune crainte justifiable dans l'immédiat. Bien sûr, ce qui s'en vient va peut-être me surprendre, mais rien ne me dit que ce sera négatif. M'arrêter reviendrait à renoncer à du beau, à du nouveau, et je refuse de me contenter de mon petit bout de chemin éclairé... Rassurant, mais rapidement redondant. Alors j'avance et j'ai hâte de découvrir les nouveaux paysages que la vie me prépare.

Je suis seule dans mon bolide, mais je ne ressens pas la solitude. L'habitacle est chaud sans l'être trop, la musique est douce à mes oreilles et l'air frais entre par la fenêtre. Je suis bien, ici, seule, mais le siège passager est prêt à accueillir quelqu'un pour un bout de chemin... Ou jusqu'à la fin de ma route.

Alors viens, embarque avec moi et on verra où la vie nous mène. On ne sait pas pendant combien de temps nous seront copilotes, mais en attendant, chantons à tue-tête les chansons qui définissent notre route et fonçons droit sur l'aventure. On split l'eau, l'amour et le gaz si tu veux.


Prend ma main et je tiendrai la tienne.


Pour un bout de chemin.


S.L.

Arracher le Band-Aid ou comment survivre sans pansement

Le dernier billet que j'ai écrit parlait du début de l'année 2019. Je parlais de la fin d'une époque et du commencement d'une nouvelle. Presque 6 mois plus, tard (Wow tout ce temps, vraiment?) on dirait que je suis au même point dans ma vie, mais avec tellement plus dans mon bagage. La première moitié de 2019 ne s'est pas déroulée aussi bien que je l'aurais voulu.

Le découragement de l'année précédente a simplement continué à s'accumuler. L'anxiété s'est renforcée, mon insécurité n'est pas partie et mes petits morceaux brisés ne se sont pas recollés aussi rapidement que prévu. J'avais pourtant mon petit nid douillet à moi, ma Furtive encore à mes côtés et un emploi qui me permettait d'apprendre, d'évoluer et de me surpasser chaque jour. Que me manquait-il, donc ? Ah oui. L'amour. Le vide que je ressentais à l'intérieur ne pouvait être comblé d'aucune manière. 

Puis, après des mois dans le désert à me créer des oasis de bonheur avec Tinder et en faisant des calculs mentaux perpétuels sur mes chances de rencontrer l'amour de ma vie en allant à la toilette d'un restaurant quelconque, j'ai fini par rencontrer quelqu'un. Quelqu'une en fait. C'est quand même sur une (maudite) application qu'on a apprit à se connaître. Un mot à la fois, un bonhomme sourire à la fin de chaque phrase pour essayer de donner des émotions à la communication froide qu'offre le monde virtuel. On s'est aimé pendant 3 mois. J'utilise le terme aimer, mais vous savez bien, ce n'est jamais aussi simple que ça. La relation n'en était pas une qui s'écrit dans les livres. Toutes les deux trop écorchées par la vie pour simplement profiter, on s'accrochait aux instants de chaleurs afin d'être simplement un peu moins seules. Le jour où elle y a mit fin, mon monde s'est écroulé. Je n'ai honnêtement pas compris grand chose au début. Comment une fréquentation d'à peine quelques mois pouvait me détruire à ce point alors que j'avais survécu à la fin d'une relation de plus de 5 ans? La réponse se trouve dans la phrase précédente : J'avais survécu. Je me suis rendue compte que ça faisait plus d'un an que c'est tout ce que je faisais : survivre. Les échecs vécus en 2018 avaient créé une blessure à vif et c'est comme si cette petite suspension dans l'espace temps, ce minuscule répit de solitude avait mit un Band-Aid dessus. Cette fille, venue de nulle part, m'avait offert un semblant de soulagement et là, elle venait de l'arracher. Comme quand on est tout petit et qu'on nous fait dit de compter jusqu'à trois avant d'arracher le pansement. Sauf que je n'ai pas eu le temps de me rendre à 3. Et ça a tout arraché. Tout m'est revenue d'un coup. La perte de mon appartement, de mon conjoint, de mon emploi...Mon année passée à tenter de trouver de la chaleur en faisant semblant de bien m'entendre avec une personne le temps d'un café, d'une bière ou d'une marche et à juste me sentir encore plus seule après. 

Après des mois à respirer de l'eau, à m'enfoncer toujours plus creux j'avais atteint le fond. Couchée en boule dans mon lit trop grand, j'ai su que je devais me donner une poussée pour remonter, mais je n'avais aucune idée comment, ni avec quelle énergie. J'étais perdue et épuisée. Fatiguée à un tel point où je ne savais plus très bien comment on mettre un pied devant l'autre et encore moins comment être heureuse et optimiste à nouveau. On me disait et répétait que je devais prendre soin de moi, mais personne ne me disait comment faire.  

J'ai donc fait ce que j'ai toujours su faire : j'ai étudié le sujet. J'ai lu et écrit. J'ai noté, j'ai raturé, j'ai écrit dans les marges, dans le désordre pour faire de l'ordre dans ma tête. J'ai lu un livre qui s'appelle 3 kifs par jour. Eh oui... Si on m'avait dit un jour que j'allais dévorer un livre de croissance personnelle, je n'y aurais pas cru, mais il a bel et bien changé ma vie. Je dois aussi donner du crédit aux 4 Accords Toltèques qui ont été le fondement de ma '' nouvelle vision'' de la vie. Je vous joins le lien plus bas. En gros, ce que ça dit, c'est qu'il y 4 règles à respecter pour être heureux : Ne pas médire sur soi ou sur les autres, ne pas supposer, ne pas se vexer et faire de son mieux. Ça semble simple, mais tentez d'appliquer tous ces conseils là durant une journée : vous allez vous rendre compte qu'on y arrive difficilement. Mes lectures m'ont simplement apprise que j'étais la personne qui choisissait d'être heureuse ou non, que j'étais la seule en contrôle de ma perception de la vie. Mon petit coeur avait mal de ne pas être aimé, c'est vrai, mais c'était moi la fautive et non les autres autour. J'ai parlé précédemment de mon problème d'estime personnelle. Il a toujours été là, j'étais si habituée à le traîner avec moi que je l'avais apprivoisé. Comme un ami nocif qu'on continue à voir parce qu'il a toujours été là et parce qu'avec le temps il est devenu rassurant et familier. Comme des petites roches dans son soulier, qu'on ne s'arrête pas pour enlever parce qu'on sait que ça va être épeurant de repartir après. 

Ça fait 1 mois que je suis en arrêt maladie et il m'en reste encore un. Ça a tout prit pour que je me donne le droit d'en avoir besoin. Je suis obligée de prendre soin de moi maintenant. De m'écouter et de respecter mes besoins. Ma recherche incessante de l'amour m'aura rendue véritablement malade, mais  c'est une bonne chose. C'est une chance que la vie m'a donné de m'obliger à arrêter. Pour la première fois j'essaie de faire ça : faire confiance à la vie. Je ne crois en aucun dieu. Je ne crois pas plus qu'il ne le faut au karma et je me tiens généralement loin de tout ce qui est spirituel, mais j'ai besoin de croire que la vie fait bien les choses. Que parfois les choses se placent par elles-mêmes et qu'il n'est pas toujours nécessaire de se battre pour avoir un petit bout de bonheur. Mon cheminement est loin d'être terminé, mais je suis fière de me regarder dans le miroir et d'aimer ce que je vois. Je me suis découvert une résilience que j'admirerais chez n'importe qui. J'ai couché par écrit les forces que j'ai, ce dont j'ai besoin pour être comblée et ce sur quoi je dois lâcher prise. J'y reviendrai autant de fois qu'il le faudra pour le graver dans ma tête et sur ma peau. Je me fais la promesse de ne jamais me contenter de moins. 

Petit paragraphe tiré du livre 3 Kifs par jour de Florence Servan-Schreiber :

''Se ménager c,est respecter ce que l'on est, honorer ce dont on a besoin, organiser ce qui nous préserve, choisir les dangers qui font grandir, se réjouir d'avoir les qualités que l'on a et dormir suffisamment pour en prendre soin."

Je fonce, mais je suis encore fragile évidemment. Je le serai probablement toute ma vie et c'est une bonne chose. Ça me rend humaine et ça me fait vivre les choses intensément. Je déteste me sentir vulnérable et c'est pourtant ce que je recherche depuis 1 an : la personne qui saura me rendre vulnérable et forte à la fois. L'amour, aussi beau soit-il, fait mal. Deux êtres à vifs qui tentent de se toucher, de se traverser et de se livrer. C'est donner à quelqu'un l'opportunité de tout briser, mais aussi de tout construire... et même de réparer. C'est la chose la plus épeurante qui soit. C'est ouvrir les pages de son livre et de laisser l'autre écrire la fin. Commencer à voir quelqu'un, c'est avoir envie de fuir et de plonger à la fois. L'eau paraît fraîche et douce, mais on ne sait pas trop ce qui se trouve en dessous. Le monde merveilleux d'Atlantis ou un vide noir et glacial? 

Il suffit de trouver la personne qui te donneras envie de traverser, d'y plonger sans peur de s'y noyer. À force d'être seuls, on finit souvent par se contenter d'une barque chambranlante qui prend l'eau en se disant que ça fera l'affaire pour un temps. J'ai personnellement décidé de croire en moi et de nager par moi-même, en toute liberté. Bien sûr, je reste ouverte à avoir de la compagnie, mais pas avec n'importe qui. Je me choisis moi et croyez le ou non, c'est la première fois de ma vie que je le fais. 

Durant l'année, j'enchaînais les dates pour me donner un semblant de chaleur et certaine personnes semblaient être tout à fait disposées à m'en donner à profusion, mais il manquait toujours quelque chose. Je me disais que j'étais trop exigeante, que j'allais rester seule si je continuais comme ça; En même temps, je me répétait que je si ça arrivait, je le saurais. Ça fait 6 ans que je suis tombée en amour pour la dernière fois. J'avais alors 20 ans et j'étais pleine de naïveté. Les questions n'étaient pas autant présentes, mon avenir était prometteur et je ne craignais rien. Quelques années et débarques plus tard, les choses ne sont plus pareilles du tout. Alors c'est quoi tomber en amour à 28 ans ? Comment on se sent? C'est difficile de se laisser aller à refaire confiance et à se livrer à quelqu'un quand on est couvert des cicatrices du passé. Mais au final, on en a tous. C'est de trouver la personne qui saura le mieux comprendre les tiennes et qui sera prête à dévoiler les sienne. 


J'ai fait la paix avec mes cicatrices et je suis prête à me dévoiler. Bien que je retrouve à peine un peu de stabilité, je suis prête à être bouleversée à nouveau. Je suis prête à chavirer et même à être blessée. J'ai peur, bien sûr, mais je suis prête à être à ouvrir mon livre et à en co-écrire la fin. 


S.L. 



Les 4 Accords Toltèques : 



mercredi 2 janvier 2019

Enfin 2019 ! Ou Enfin la fin de 2018 !

Ça y est, le temps des Fêtes est terminé. On a tous changé de trou de ceinture, notre foie est saturé de gras et d'alcool et on recommence le travail plus fatigués que lorsqu'on a quitté pour nos -trop courtes- vacances. 

C'est l'heure de prendre nos résolutions de 2019. Pour beaucoup cela va se résumer à perdre du poids, à boire moins, faire plus de sport et méditer. C'est un peu niaiseux quand on y pense. Pourquoi avoir besoin de changer d'année pour se reprendre en main? 


Mais comme plusieurs, je me laisse avoir par cette tradition qui tarde à disparaître. Ma première journée en 2019 a été parfaite. Après avoir travaillé au 2 Pierrots pour le jour de l'An, j'ai eu l'occasion de participer à un grand potluck avec mes collègues, où épuisés d'avoir servi tout l'acool du monde au Québec au complet, on fêtait enfin notre réveillon à nous. Le reste de ma journée s'est résumée à être au lit, écouter Netflix et manger du Junk Food. ( Ben quoi? Les bonnes habitudes commenceront demain !) Je recommence à travailler au bureau aujourd'hui et c'est avec une horloge interne un peu mélangée que je m'applique à retrouver où j'en était avant mon départ. 


Malgré un 1er janvier bien parfait selon moi, c'est en me couchant le soir que le blues m'a frappée. Je me rendait enfin compte qu'une page se tournait. Je ressentais le besoin de faire la paix avec l'année 2018 assez mouvementée que j'avais eu. J'ai donc écrit ce message à celui que j'appelerai désormais mon ex : 


Bonne année Seb! 2018 va avoir été toff pas à peu près pour moi, mais je sais que ça a été dur pour toi aussi... et même si je ne suis tjrs pas certaine que tu as fait le bon choix, même si mon cœur n’est pas encore totalement cicatrisé ... je te souhaite le meilleur. La santé surtout... là bonheur et même l’amour. L’amour de toi-même et de quelqu’une d’autre peut-être. Tu seras toujours important pour moi... et je ne souhaite que le meilleur pour toi. 2019 sera la première année depuis plusieurs où on ne sera pas cote à cote pour la traverser... c’est vraiment bizarre, mais j’ai confiance qu’elle va chacun nos apporter beaucoup. C’est avec quelques larmes que je réalise que la nouvelle année pour moi est définitivement synonyme de nouveau commencement, mais aussi la fin définitive de quelque chose. Tu vois, en couple c’était toi le quétaine, maintenant c’est moi. Prends soin de toi.


Pour la première fois dans ma vie, je fais vraiment la coupure entre l'année qui vient de passer et celle qui s'en vient. C'est un peu par survie que j'ai besoin de me dire que 2019 sera belle et positivement surprenante. 2019 sera de A à Z (ou plutôt de janvier à décembre) sans Sébastien. Je l'entame célibataire (on verra pour la suite, qui sait ?!), j'ai un nouvel appartement où j'habite seule et un nouvel emploi qui me permet d'apprendre, et d'évoluer dans la compagnie. Je n'ai aucune idée de ce que la vie me réserve, mais dans tous les cas, il y a beaucoup de potentiel !


Pour la nouvelle année, je souhaite beaucoup de choses. Évidemment, j'aimerais bien perdre 20 livres, tomber en amour, avoir une promotion et monter le Kilimanjaro, mais ce que je souhaite réellement c'est d'être heureuse. Je souhaite - non- Je VAIS m'aimer davantage chaque jour. Je vais me regarder dans le miroir et être fière de ce que je vois. Je vais arrêter de me sentir vide, je ne vais plus avoir besoin de la validation d'un homme - ou d'une femme- qui m'aime pour me sentir complète. 2018 a presque réussi à m'enlever tout positivisme, tout espoir, mais je sens que 2019 est porteuse de promesses. (Seigneur, je suis clichée aujourd'hui.) 



Pour beaucoup de personnes dans mon entourage, 2018 a été pénible à traverser. Que ce soit à cause de la maladie, d'un couple qui bat de l'aile, d'une séparation ou d'un mal être, on est pas mal à vouloir oublier l'année qui vient de se terminer. Reste que ce qui ne tue pas rend plus fort, (Je sais, moi aussi j'haïs l'expression, mais que veux-tu, c'est vrai pareil...) ce qui signifie que c'est en guerrier, que dis-je, en SAMOURAÏ qu'on commence 2019.


So, let's kill it.


Bonne année guys. Je vous souhaite la santé, de l'argent, du sexe, mais surtout du bonheur.


xxx


P.s. Je vais essayer de venir écrire un peu plus ici aussi ;)